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  • : Le blog de la culture générale
  • : Le blog de Maria El Aïssi est un blog avec des articles traitant de l'actualité, du cinéma, des people, de la société, des choses de la vie quoi....
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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 22:44

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Essaouira ou « la bien dessinée » est une ville portuaire sur la côte atlantique du Maroc. Dotée de nombreux atouts, elle exerce un véritable charme sur les gens qui la visitent.

HISTOIRE



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Le lieu aurait servi de poste avancé sur la route du Sud aux carthaginois et de comptoirs. Dès fouilles archéologiques ont permis de dater la présence des phéniciens. Les phéniciens y auraient pris position sur l’Ile de Mogador (à un km de la ville) à titre occasionnel : l’île servait d’escale vers l’Afrique noire.

Les berbères y étaient déjà présents (royaume berbère) mais les romains transforment la région en province romaine de Maurétanie tingitane.

On retrouve des traces de présence à la fin du VIIème siècle av. J.-C., au VIème siècle av. J.-C, puis au IVème et IIIème siècle, puis au Ier siècle av. J.-C. durant le règne de Juba II dans le royaume.

Le comptoir retrouve son plein essor vers le IVème siècle.

Mais au Moyen Age, ceux sont les marins portugais qui découvrent le réel avantage que possède la ville. AU XIVème siècle, ils transforment la ville en « Mogador » (probable déformation du nom du saint local, « Sidi Mogdoul ») et font d’elle un important comptoir commercial.

Ils construisent un port au XVIème siècle, très utile pour l’exploitation de la canne à sucre) ainsi que des remparts. La ville devient une vraie forteresse.


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En 1764, le sultan Mohammed Ben Abdellah décide de construire une base navale. Il en confie ainsi à Théodore Cornut, un architecte français, disciple de Vauban, la réalisation ainsi que de celle d’une ville nouvelle, la casbah ou médina. Il s’y attèlera pendant trois ans.

La ville suit un plan très régulier (de larges avenues rectilignes), elle mérite bien le nom d’Essaouira, « la bien dessinée ».

Arabes, berbères, juifs et européens vivent en communauté.

Entre temps en 1844, les français prennent la ville à la suite d’un bombardement.

Au XIXème siècle, la ville connaît un véritable essor commercial surtout grâce à une importante communauté juive, aux nouveaux bourgeois marocains attirés par les produits venant de l’extérieur (bijoux, or, épices, esclaves…). La ville est surnommée alors « le port de Tombouctou ».

Les juifs quittent la ville au milieu du XXème siècle.

La ville connaît par la suite un déclin pendant le protectorat. En effet, d’autres ports plus grands que celui d’Essaouira sont plus utiles dans le pays : Tanger, Casablanca ou Agadir. Les eaux peu profondes du port de la ville ne permettaient pas l’abordage de plus grands navires.

A l’indépendance, la ville reprend son nom d’Essaouira.

Cependant, dans les années 90’s, la ville renaît grâce au tourisme et à l’élan culturel qui l’envahit, mais c’était déjà le cas dans les années 60’s grâce à l’engouement de diverses personnalités pour le lieu comme Jimmy Hendrix ou Cat Stevens.

La ville est aujourd’hui chef-lieu d’une province de 500 000 habitants.


GÉOGRAPHIE



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Située sur la côte atlantique, la ville connaît un climat quasi-printanier toute l’année (de 18° à 28°C.). Les journées sont chaudes mais les nuits sont fraiches. L’influence de l’océan est perpétuelle.

Le vent (les alizés) y est toujours présent, ce qui ne peut faire que le bonheur des personnes adeptes des sports nautiques (surf, planche à voile...).

Les oueds de la région permettent la culture des oliviers, thuyas et arganiers. Ces deus derniers arbres sont très réputés et spécifiques à la région.

Le thuya est un bois utilisé dans la région par les marqueteurs.

L’arganier, quant à lui, donne une huile dont les propriétés sont très utilisées en cosmétologie adoucissant et régénérant).


PATRIMOINE CULTUREL


La ville célèbre la culture et l’art.

La mixité des différentes religions qui se sont côtoyées tout au long des siècles (juifs, chrétiens, musulmans) derniers a fait d’Essaouira une ville cosmopolite.

Mais Essaouira possède les traditions et cultures de 2 grandes tribus :
- Les « chiadma » au nord, arabophones
- Les « « hahas » au sud, bébérophones.

La ville est connue grâce à sa culture « Gnaoua ». Mais il y a différentes autres cultures qui influencent la ville.

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La culture gnaoua



Les gnaouas descendent de Sidna Bilal, un esclave noir affranchi par le prophète et converti à l’Islam. Il a été le premier muezzin de l’histoire de l’Islam (il appelait à la prière).

Les gnaouas sont regroupés en confrérie dans la Zaouïa à l’ouest de la ville.

La musique gnaoua (avec les tambours, « tbals », les crotales, « qraqeb » et le luth, « guembri ») et la danse plutôt acrobatique gnaoua sont considérées comme profanes dans le pays.

En effet, la musique gnaoua est une musique de transe, de possession. Elle raconte l’histoire des gnaouas. Il y a justement une nuit, la « lila », qui guérit les « possédés ».Les musiciens invoquent le saint (chaque saint a sa couleur et ainsi chaque groupe musical) et l’encens délivre une atmosphère particulière.

Tous les ans s’y déroule le festival des musiques gnaouas. Les artistes sont nombreux à venir participer à la fête.

Elle accueille d’ailleurs le festival Gnaoua tous les ans.

La culture Haha



L’ « ahouach » est un poème (« amarg» ) chanté et dansé. Il est accompagné d’un instrument à corde unique le « ribab » et d’un à percussion, « le nakos.

Ceux sont les berbères noirs du XVIème siècle qui chantaient ces poèmes lorsqu’ils travaillaient dans les sucreries proches.

La culture Regraga



Les berbères regraga sont des chiadma. Ceux sont les descendants des 7 saints de l’Islam chargés de répandre l’Islam par le Prophète.

Chaque année a lieu un pèlerinage de 44 lieux saints (en mars et avril), c’est le printemps des regragas.

Ils sont connus et attendus pour apporter la chance (baraka) aux paysans pour les fruits de la terre et de l’océan.

Leur tournée à travers a région est populaire et offre à la population des spectacles (danses avec les chikhates et chants berbères avec l’aita). Elle se termine à Sidi Messaoud Boutritiche en moussem.

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La culture Aïssawa



C’est Sidi Ben Aïssa qui est à son origine à Meknès (XVIème siècle). Les chants sont des poèmes « dikr » soufis chantés au son des percussions (guembri, bendir et haubois).

La culture Hamadcha



Créée par Sidi Ali Ben Hamdouch au XVIIème siècle, elle est assez semblable à celle des aissawas. La seule particularité est que certains adeptes de ce style rentrent dans un tel état de transe qu’ils s’automutilent au son de la musique. Âmes sensibles s’abstenir.

Tous les groupes hamadchas du Maroc se regroupent à Essaouira chaque année.


PATRIMOINE ARTISTIQUE

TOURISME



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La ville a su s’adapter à l’affluence touristique en aménageant le front de mer de grands hôtels et de résidences de luxe.

Une station balnéaire est prévue comportant des hôtels, des villas et appartements, 2 golfs, des équipements sportifs et un parc immense.

L’aéroport a été également réaménagé.


La médina

La casbah était le lieu de résidence du sultan et de l’administration.

Située face à l’Océan, la médina est entourée de remparts.


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Les touristes peuvent se balader sur une longue et ancienne batterie ((200 mètres de long) où sont alignés les célèbres canons portugais qui protégeaient la ville des attaquants venus par l’océan. C’est la « Sqala de la Casbah ». Orson Welles y tourna son film « Othello » en 1952. Le panorama sur la baie est magnifique.

De là, on peut aller flâner à l’intérieur de la ville. Dans les grandes avenues rectilignes, on découvre l’artisanat local (travail du bois, du cuir, du cuivre…) et les riads qui offrent leur hospitalité.

Les portes (Bab Doukkala, Bab Marrakech) permettent aux alizés de rafraîchir les lieux.

La ville compte 4 marchés : aux poissons, aux épices (Souk Attarine), aux grains et la brocante traditionnelle.

En 2001, la médina, de part son architecture, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.


Les plages d’Essaouira

Elles sont immenses et très réputées pour être le lieu de pratique de grands sportifs nautiques (windsuf, kitesurf) qui aiment à venir s’exercer sur les spots de l’Océan Atlantique.
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D’ailleurs, la coupe du Monde de kitesurf y est organisée chaque année. Et de nombreuses écoles ont ouvert leurs portes pour toutes les activités liées au vent.

De nombreuses criques escarpées se révèlent le long du rivage. Et la corniche en front de mer assure un réel moment de détente.


Musées

La ville abrite de nombreux musées et galeries relatant l’histoire de la ville (tradition, architecture, patrimoine…) :

- Le musée Sidi Mohammed Ben Abdallah (armes, bijoux, tapis…), fondé en 1980 ;
- La galerie Frédéric Damgaard (peintures des artistes locaux)
- Espace Othello
- Gallerie Bab Sbaa
- Bastion Bab Marrakech, un des vestiges de l ‘histoire…

 

 

Festivals



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La ville accueille 4 festivals chaque année :

- Le printemps des alizés est un festival de musique classique, lyrique (avril-mai)
- Le festival de la musique gnaoua (juin)
- Le festival des jeunes talents (août)
- Le festival des Andalousies (musique andalouse, octobre-novembre)


A l’extérieur de la ville

La région offre aussi de merveilleux sites à visiter. Comme la plage de Sidi Kaouki à 25 km de la ville qui offre un panorama naturel idéal pour les amateurs de surf. Ou la plage de Moulay Bouzerktoun.

Les iles purpuraires, tout au long du littoral, protègent la ville de la fureur de l’océan. Elles ont protégées car elles abritent des espèces protégées et toute visite nécessite autorisation préalable des autorités.


L’ARTISANAT



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La marqueterie

Essaouira est connu pour le thuya. Ce bois est idéal pour la marqueterie. Les artisans de la ville s’en servent pour faire de très jolis objets en bois aux dessins typiquement hispano-mauresques (la « khotta ») : échiquiers, boites, des tables, des coffres….

Les artisans y incrusteront ensuite à leur gré d’autres types de bois comme l’ébène ou de la nacre, du cuivre…

Le complexe artisanal de Bab Marrakech est le lieu idéal pour venir voir le travail des artisans. La coopérative peut aussi être visitée.



L’orfèvrerie

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Elle a pour origine la culture Haha. Les bijoux sont souvent des porte-bonheurs ou des objets protecteurs.

Des écoles apprennent les techniques (filigrane, niellé, ciselé…) et le style dit souiri.

La tapisserie

La région est très connue pour la fabrication traditionnelle de tapis de qualité. En effet, déjà dans les ruelles de la ville, on peut voir le travail de la laine (démêlage, séchage, filage).



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Autres

Les artisans de la région travaillent sur tous les types de matériaux (argent, cuivre, bronze…) pour la ferronnerie, la dinanderie, la poterie…

Les touristes s’en donneront à cœur joie pour leurs achats dans les différents quartiers de la ville (chandeliers, cadres….) : au quartier juif (Mellah), quartier des forgerons (Hadada) ou des bijoutiers (Syvaghine).

 

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 22:47
Ifrane (en arabe إفران ou يفرن, prononcé Ifrān ou Yefrān) est une ville du Maroc située dans le Moyen Atlas, à 1 713 mètres d'altitude. Elle est le chef-lieu de la province d'Ifrane.


La ville, surnommée la petite Suisse, fait partie des villes touristiques les plus visitées au Maroc.


Histoire



ifrane


 

Son nom berbère signifie « grotte ». En effet, de nombreuses grottes entourent la cité jusqu’à la ville de El Hajeb. Ses grottes auraient été habitées dès le Néolithique. Des vestiges datant de la Préhistoire y auraient été découverts.

Ceux-sont les berbères (la tribu des Béni M’Guild et les Béni M’Tir) qui s’y sont installés et qui ont fait de la ville ce qu’elle est.

Mais Eirik Labonne, secrétaire général du Protectorat, dès 1928, fait de la ville non seulement une station estivale pour les colons français, une garnison militaire mais aussi une vraie municipalité en 1947. Aujourd’hui la ville est le chef lieu de la province.

Ce qui caractérise la ville, c’est sa situation géographique et son urbanisme de type européen.


Climat



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Ifrane l'hiver


Le climat est l'un des atouts de la ville. En effet, située dans le Moyen Atlas, à plus de 1700 mètres d’altitude, la ville jouit d’un climat frais très prisé durant les saisons chaudes par les Marocains. Le climat y est humide. La pluie tombe souvent. Surtout en hiver. Et la neige fait le bonheur des Marocains. La température annuelle moyenne est de 10.8°C. Ce qui donne au lieu un cachet européen. On l’appel « la Petite Suisse ».

Il faut savoir aussi que l’on peut y croiser des sportifs de haut niveau qui ont choisi le lieu pour leurs entrainements en altitude non seulement pour la fraîcheur qu’on y trouve mais aussi pour son équipement sportif de haute qualité.

La ville possède donc de nombreux attraits.


Faune, flore et tourisme



La région est connue pour sa biodiversité tant au tant de la faune que de la flore. L’état à ce sujet met une forte pression sur la ville pour remédier aux dégâts que subit la forêt de par les visiteurs-pollueurs potentiels.

La province jouit d’un parc naturel (un vrai potentiel) dans lequel, il y a :

 

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- des cèdres (la plus forêt de cèdre au monde),
- des gîtes,
- des sources : Vittel, Daït Oua…,
- des cascades,
- un Oued (Oued Tizgit),
- et de nombreux lacs et plans d’eau qui font le plaisir des pêcheurs.


Les animaux sont nombreux aussi et ils font le bonheur des touristes et des écologistes qui viennent les étudier :

 

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- Les macaques sont les plus nombreux
- 140 espèces d’oiseaux dont des rapaces rares qui font escale dans le parc pendant leur migration,
- des reptiles,
- des amphibiens.

En ville, un petit train touristique dessert les différents sites touristiques tels la sculpture d’un lion dans un parc de la ville ou l’Université mondialement connue « Al Akhawayn » créée en 1995 qui a été financée par un Roi saoudien mais avec un système éducatif à l’américaine (les cours sont en anglais).

La ville a un réel charme populaire.

 

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 14:50


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Rabat (en arabe : الرباط [ar-Ribat]) est la capitale du Maroc. Centre administratif mais aussi commercial, la ville compte avec Salé et Témara (une conurbation, ensemble urbain) de 1,6 millions d’habitants.

Histoire



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Le maréchal Hubert Lyautey


L’origine de la ville est un fort construit par les Almoravides où ils se retrouvaient pour préparer leurs attaques.

En 1150, les Almohades y installent une citadelle (un « ribat », une forteresse ; d’où le nom de « Rabat ») sur le site qui deviendra Rabat. Aujourd’hui, c’est la Casbah des Oudayas.

C’est Yacoub El Mansour qui agrandira la ville et l’encerclera de remparts et d’immenses portes. Il y ajoutera une grande mosquée, restée inachevée à ce jour la Tour Hassan) à cause d’un tremblement de terre.

La ville connaîtra un réel succès lorsqu’elle servait de camp de base aux Almohades pour leurs expéditions vers l’Espagne et surtout l’Andalouise.

Ensuite, la ville connait une période de déclin (XIIIème-XVIIème) lorsque Fès est choisie comme capitale par les Mérinides et ce jusqu’en 1609, lorsque les Morisques (réfugiés musulmans chassés d’Espagne) s’installent à Rabat, dans la Casbah.

À l’époque la ville était connue comme la République (maritime) du Bouregreg, du nom de l’Oued sur la rive duquel elle est installée ou comme Salé-le-Neuf, du nom de la ville d’à côté.

À l’arrivée des Alaouites (1666), la ville devient Rabat.

Au XIXème siècle, un nouveau rempart est édifié, mais détruit peu après. Le maréchal Lyautey en fera la capitale du protectorat français en 1912, attirant ainsi à elle l’élite intellectuelle. La ville restera tout de même la capitale du pays même après l’indépendance en 1956. Elle devient à la fin de Seconde Guerre Mondiale une base militaire aérienne américaine.


Géographie




Carte localisation de Rabat


La ville de Rabat est située sur la côte atlantique, au nord du pays. Des remparts cernent la capitale. Ils ont été édifiés par les Almohades à la fin du XIIème siècle.

C’est Henri Prost, à la demande du Maréchal Lyautey en 1913, qui dessine les plans de la ville nouvelle.

L’Oued Bouregreg sépare la ville (au nord) de celle de Salé (au sud). Il prend sa source au Moyen Atlas et se jette dans l’océan atlantique. Il fait de Rabat un port important par où transitent des millions de marchandises.

C’est dans cette ville que se trouve le pôle administratif du pays : les administrations et la royauté. C’est la deuxième ville du pays après Casablanca.

La population est toujours croissante. De ce fait, la ville concentre la majorité des établissements d’enseignements supérieurs : universités, écoles d’ingénieurs (Université Mohammed V-Agdal Université Mohammed V-Souissi)…

Les automobilistes encombrent souvent le centre, ce qui a poussé le gouvernement à investir dans le réseau urbain. La ville est desservie par un réseau de transport regroupant bus, train (2 gares, la ville est à une heure de Tanger et seulement une demi-heure de Casalanca) et désormais le tramway (22 km, 41 stations), faisant de la ville un lieu moderne avec un trafic fluide. Il ne faut pas oublier que l’aéroport Rabat-Salé joue un rôle important dans la région.


Arts et culture

Culture

 

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Remparts de la ville


L’héritage culturel est de type arabo-andalou. La ville abrite un théâtre national (le théâtre Mohammed V), des galeries d’art (comme la galerie Mohammed El Fassi par exemple), un musée des Arts contemporains et d’autres espaces culturels (l’appartement 22).

On y trouve aussi un Institut Supérieur de la musique et de la danse. La ville souhaiterait aussi devenir capitale culturelle. De nombreux projets sont donc en cours : un plus grand théâtre, une bibliothèque nationale, un musée archéologique….

La ville attire de nombreux touristes. Et le mois de mai voit le Festival Mawazine attirer 2 millions de spectateurs.

De plus le climat y est de type méditerranéen. L’air est chaud l’été mais l’air frais de l’Océan rafraichit le lieu et froid l’hiver.


Tourisme



L’histoire, l’héritage de la ville font de celle-ci un haut lieu touristique marocain.

Les portes des remparts



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Porte de Bab el Had


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La porte Bab-er-Rouah




Les principales sont au nombre de cinq :

- Bab El Alou
- Bab El Had ou Bab Marrakech ou Bab Jdid
- Bab El Rouah (la porte des vents)
- Bab El Hdid
- Bab Zaër ou Bab Chellah…

La casbah des Oudaïas


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Il s’agissait d’une caserne romaine défendant la ville de Salé. Cette ancienne forteresse qui surplombe l’Oued abrite aujourd’hui un musée (des Oudayas) national des bijoux, une mosquée, la medersa et le jardin des Ouadayas (1915, de type andalou).

Le Bouregreg


Cet oued qui sépare la ville de Rabat et celle de Salé a été réaménagé en 2006. Aujourd’hui, on y trouve :

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- un port de plaisance : La Marina
- Bab Al Bahr (la porte de la mer). Bien évidemment, de nouveaux lotissements y ont trouvé place aussi : hôtels et autres ensembles résidentiels (logements, cliniques…)
- des lieux de culture (la Cité des Arts et métiers), tourisme et loisirs.

Un nouveau port de pêche accueillant de plus gros navires est envisagé.

Il faut noter que la majorité des nouveaux projets sont souvent confiés et en partie financés par des états étrangers des Émirats arabes. Des tours d’affaires, des centres commerciaux, des résidences, des hôtels… et même une ville nouvelle du nom de « Tamesna », au sud de la ville, qui accueillerait 250 000 habitants.

Le zoo de Témara sera remplacé par un nouveau complexe touristique et immobilier.

La Tour Hassan



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C’est le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 qui a détruit cette mosquée édifiée par Yacoub El Mansour au XIIème siècle. Il n’en reste que des vestiges (minarets et colonnes). Le mausolée sur le même site abrite les défunts rois du Maroc (Hassan II, Mohammed V).

Chellah

 

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Porte de Chellah

 

Il s’agit d’une ancienne cité romaine fondée en 1339 dont il ne reste que des ruines. C’est aussi une nécropole mérinide tombe de Abou Youssef Yacoub et de ses successeurs. Elle était à l’époque une mosquée, une école et un lieu d’hébergement pour les pèlerins.

Aujourd’hui, les habitants viennent se recueillir sur les tombes des saints. Ils ont prêté au lieu divers pouvoirs : on raconte que le bassin aux anguilles serait alimenté par une source miraculeuse (la source des Canons où se trouvait un poisson aux écailles d’or) qui traiterait la fertilité.


Dar El Makhzen

 

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Palais Royal Dar el-Makhzen


C’est le palais Royal et le siège du gouvernement. 2000 personnes y vivent. Seules les personnes accréditées peuvent y pénétrer tout comme la place du Méchouar, l’enceinte du Palais.

La médina

Comme toutes les villes au Maroc, elle est le centre de la ville et abrite l’âme de la ville dans ses différents quartiers (le Mellah, ancien quartier juif…), les souks…

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Les autres lieux à visiter


La ville possède de nombreux espaces verts comme le parc Ibn Sina, appelé Parc Hilton ou poumon vert de la ville (pins et eucalyptus) et le jardin d’Essai.

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Le golf accueille chaque année le trophée international Hassan II. On peut faire du shopping dans le quartier de l’Agdal ou au Mega Mall (centre commercial, bowling, patinoire, cinéma…),

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Le golf Dar Essalam



On peut y pratiquer aussi divers sports. La ville possède des équipes nationales en football, handball et basketball.


On peut également aller surfer sur les spots de l’Océan ou monter à cheval à Dar Essalam (mais il y a de nombreux autres clubs équestres, la discipline est en fait très appréciée par la famille royale).

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 14:41

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Ouarzazate, surnommée « la porte du désert », est une ville marocaine située au pied des montagnes du Haut Atlas, entre deux vallées (celle de l’oued Ouarzazate et celle de l’oued Dadès).


Elle offre un panorama idéal pour des excursions dans la région : des oasis, des massifs enneigés, des villages fortifiés à la terre rouge et le désert. On l’appelle « la porte du désert ».

 

Histoire de la ville



La ville a été créée en 1928, elle servait de garnison et de base militaire.

Habitée à l’origine par les berbères, la ville servait de carrefour commercial pour les échanges entre le nord et le sud du Continent africain au VIIème siècle, époque à laquelle la ville est convertie à l’Islam.

Au XIIème siècle, la ville connaît un véritable essor grâce au sultan Saadien Yacoub El Mansour.
Dès lors, le pays échange avec les pays européens. Encore plus sous le règne alaouite (au XVIIème siècle).

Aujourd’hui, la ville est capitale de la région.


Tourisme

 

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Une vallée proche de Ouarzazate


La région est connue pour ses magnifiques paysages très divers qui font le plaisir des cinéastes du monde entier mais aussi des touristes- randonneurs : casbah, oasis, vallées, rochers…
Ils sont attirés par l’air local (un climat aride et de faibles précipitations), la luminosité, le soleil et la diversité ethnique.

La ville a su investir pour s’adapter aux besoins et pour recevoir les producteurs de films et les touristes : hôtels, clubs, golf, aéroport…


Les paysages



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Les gorges du Todra offrent aux grimpeurs et aux randonneurs un site idéal avec ses falaises hautes (jusqu’à 300 m) et ses rivières. Certains chemins sont en terre, d’autres sont goudronnées.

La vallée dévoile un oasis de verdure (huit palmeraies) où l’on cultive des céréales, du henné et des légumes.

L’oued Dadès arrose les plantations des plaines et les oasis ; son débit d’eau s’accroit au fur et à mesure de la fonte des neiges.

Sur ces berges, on trouve des villages fortifiés (ksar) et des forteresses (casbah).


Les forteresses/casbah



Ouarzazate était surnommé la « route des 1000 casbahs ». D’ailleurs certaines ont été inscrites au patrimonial mondial de l’Unesco :

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- la casbah de Taourirt (XVIIIème siècle)
- la casbah d’Aït Ben Haddou,
- la casbah d’El Kabbala…

Construites en pisé, les casbahs dévoilent leurs nombreux secrets aux touristes.


Cinéma



Il est évident que l’activité cinématographique a une réelle retombée économique et sociale sur la région d’Ouarzazate et sur le pays.

Surnommée la « Hollywood du Maroc », la ville et sa région a servi de décors à de nombreux films, surtout des péplums au départ. Parmi les grosses productions, on peut citer des superproductions américaines :

- Ali baba et les quarante voleurs en 1954
- Laurence d’Arabie en 1962
- Le diamant du Nil (1984-1985),
- Kundun, 1996,
- Gladiator (1998-1999) et Kingdom of Heaven (2003-2004),
- La colline a des yeux (2006 et 2007),
- Prince of Persia (2010)
- …

Et des productions françaises comme :

- 100 mille dollars au soleil (en 1964)
- Astérix et Obélix : mission Cléopâtre (Alain Chabat), 2000
- Indigènes (2006)…

La ville possède de nombreux studios de cinéma :

 

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Atlas Corporation Studio de Ouarazazate


- Atlas Corporation Studio : crée en 1983, il se trouve à l’entrée de la ville et il est possible de le visiter moyennant 30DH (3 euros, seulement hors période de tournage).
- Studio Kanzama : il abrite même une école de cinéma depuis 2004 (2 ans de formation aux métiers du cinéma, 60 élèves).
- CLA Studios en projet.

Le chiffre d’affaires annuel généré est de + de 100 millions de dollars. L’activité fait vivre 90 000 personnes entre les techniciens, artisans, commerçants, hôteliers……

Il faut savoir que les coûts de production à Ouarzazate sont 50% moins chers qu’aux USA. Idem pour la main d’œuvre locale spécialisé (techniciens et figurants). Les visas y sont rapidement délivrés, et le transport (biens et marchandises) est facilité par l’Etat marocain.


Énergie



Le Maroc s’est engagé dans une perspective de croissance économique intégrant les énergies vertes.

Ainsi profitant de l’ensoleillement quasi annuel de la région, elle a opté pour la construction d’une centrale solaire thermodynamique qui devrait voir le jour en 2014. La banque mondiale a investi dans ce projet.


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Centrale photovoltaïque de Ouarzazate

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 19:33


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El Hajeb (الحاجب) est une ville du Maroc située dans la province du même nom, à 30km de Meknès et 60 Km de Fès. Elle est connue pour sa fraîcheur et ses sources d’eau.

Depuis le découpage de 1991, la ville fait partie de la région de Meknès-Tafilalet.

 

Histoire



La ville compte environ une vingtaine de milliers d’habitants. La moitié de la population est d’origine berbère.

La ville tirerait son nom des reliefs montagneux : l’érosion a sculpté des « sourcils » naturels c’est-à-dire les deux sources, Aïn Madani et Aïn Khadem.


Économie

 

 

La ville vit de l’agriculture principalement : pommes de terre, oignons comme dans toute la région.

 

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Celle-ci est connue aussi par le vin qui y est produit sous les falaises d’El Hajeb.

Également les chênes verts et les chênes liège sont un atout pour la province. Notamment pour les chasseurs.

Il n’y a pas d’artisanat local. Mais les militaires de la région contribuent à la vie économique locale. Ils viennent souvent faire leurs achats dans les trois marchés locaux.

Aujourd’hui, la ville est connue ses sources et donc sa fraîcheur et pour son équipe de hand-ball (AREH).


Autrefois, elle l’était pour sa prostitution.


Géographie



La ville se trouve dans la région du Saïs et en contrebas du Moyen Atlas. Ce qui procure au lieu un climat tempéré.

 


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Les hivers dans la province sont froids. Il pleut souvent, il neige et il gèle.

 


En été, les sources d’eau que la ville possède rafraichissent les lieux tandis que dans la plaine la chaleur étouffe la population. Les nuits y sont fraiches, les gens des villes avoisinantes viennent souvent s’y rafraichir.

La température moyenne annuelle varie entre 15° et 17°C.


Tourisme


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L'ain khadem

 

Les sources


La plupart des maisons de la ville ont la même architecture que les villes du Maroc : maisons individuelles ou bâtiments collectifs avec des terrasses. Mais certaines sont construites sur le modèle européen (Quartier Cantina) à savoir des maisons avec des toits de tuiles comme dans la ville d’Ifrane non loin de là. Les cigognes y ont élu refuge.

La ville, considérée comme grand village il y a quelques années, s’urbanise (routes goudronnées), se restaure (restauration des vieilles maisons).

La province est surnommée le château d‘eau de la région. Et les sources d’eau potable de la ville, très connues dans la région, sont nombreuses. La plupart sont mises en valeur par des jardins publics.



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Le lac d'El Hajeb sous la sources Ain Dhiba



  • La plus jolie à visiter est sans conteste la source d’Ain Khadem.
  • Aïn Dhiba : un lac artificiel y a été aménagé en 2007 pour le grand plaisir des habitants.
  • Aïn Boteghzaz
  • Aïn El Madani…

 

Les falaises

 

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La grotte du Lion


Les falaises qui entourent la ville offrent un panorama incomparable sur la plaine. Certaines abritent des grottes. La plus célèbre est la grotte du Lion (son entrée ressemble à la gueule d’un lion). Elle est visible de la route qui mène à Fès.
On y trouve aussi à leurs pieds des habitations troglodytes.

Le quartier de la Casbah : la Médina



Des remparts isolent la médina du reste de la ville. Sous le protectorat, le quartier logeait les soldats.

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 19:28


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Le savon noir est connu pour être utilisé traditionnellement et principalement dans les pays du Maghreb lors du passage au hammam.

Origine



Ce savon est entièrement naturel.

 

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Il est issu du broyage d’olives noires qui ensuite macèrent dans du sel et de la potasse.
On en récupère une pâte de gommage noire et huileuse.


Certains fabricants y ajoutent cependant du parfum car son odeur est plutôt prononcée.


Utilisation



Ce savon convient à toutes les peaux puisqu’il naturel. Riche en vitamine E, au pouvoir hydratant, le savon ne mousse pas, mais il a un réel pouvoir lavant. Il aide à la préparation de la peau pour le gommage.

 

 

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Il exfolie la peau des peaux mortes. L’adoucit, la calme et la purifie. Il nourrit la peau en profondeur.

La savon noir est donc un réel secret de beauté pour une peau belle et soyeuse.

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 13:57

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Le sauna est un bain de vapeur sèche pouvant varier de 70 °C à 100 °C conçue avant-tout pour le bien-être. Il fait partie des loisirs, comme le hammam, mais en Scandinavie, d’où il est originaire, il fait partie assurément de la vie quotidienne.

On raconte même que : "la première année, le finlandais construit son sauna, la seconde année, il construit sa maison autour".


Origines du sauna



Le sauna (ou étuve finlandaise selon sa traduction) a été crée il y a plus de 2000 ans en Scandinavie.

Cependant, la pratique de la sudation était connue déjà à la préhistoire. Les Indiens d’Amérique utilisent des huttes de transpiration depuis longtemps pour guérir, s’isoler ou se purifier.

Ceux sont les scandinaves qui en ont amélioré la technique et l’ont mondialisé lors des JO d’hiver au début du 20ème siècle.

Au départ le sauna était enterré (creusé dans le sol), puis le développement des techniques du bois a permis la construction de petites cabanes en bois plus pratiques.


Utilisation du sauna



Sauna traditionnel


Dans les pays nordiques, le sauna est une vraie tradition séculaire. Les femmes y accouchaient pour l’hygiène que l’on y trouvait.

On rentrait dans le sauna, on sortait et se baignait dans le lac, on se flagellait de rameaux de bouleaux pour stimuler la circulation.

Des pierres, pour la plupart d’origine volcanique sont installées dans le sauna au sein d’un réceptacle. Elles sont ensuite chauffées par un poêle à bois ou électrique.

Une fois les pierres chauffées, on verse dessus de l’eau avec une louche. De la vapeur s’en dégage. On parle alors de sauna sec où la chaleur dégagée varie de 70° à 100°C.

L’usage dans les saunas scandinaves est la nudité. Seule une serviette protège la peau du banc en bois chaud et absorbe la transpiration (hygiène).

En Finlande, la pratique du sauna est réglementée tant au niveau de la durée que du nombre de passages. Une douche préalable est nécessaire pour une question d’hygiène.

Trois saunas sont préconisés :

1/ Durée courte d’une dizaine de minutes. Ensuite, sortir du sauna et prendre une douche ou un bain froid de préférence. Cela permet de refroidir le corps, de resserrer les pores de la peau et les vaisseaux sanguins.

2/ Après une pause de 15 minutes, rentrer à nouveau dans le sauna pour un quart d’heure. En sortir. Bain ou douche, séchage.

3/ Recommencer un autre sauna et reprendre un bain ou une douche. La sueur dégagée à ce moment là est une sueur propre. Repos.

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Les saunas ordinaires


Les saunas en Europe ne sont pas tous en bois, pour la plupart, il s’agit de cabines de type hammam.

On y utilise de plus en plus des pierres synthétiques (céramique).

Il existe aussi des saunas à infrarouges longs. Ils sont plus adaptés aux personnes fragiles qui ne supportent pas trop la chaleur.

On y diffuse aussi des huiles essentielles pour améliorer la respiration.


Bienfaits du sauna


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L’avantage du sauna est l’instant de détente qu’il procure.

La respiration y est plus profonde. Les vaisseaux se dilatent, le rythme cardiaque s’accélère, la circulation sanguine aussi.

Le corps s’oxygène. Et d’autant les poumons. Le sauna est d’autant plus efficace en cas de rhume ou d’infections (bronchites).

La température du corps augment, on transpire.

Il faut noter que le sauna ne fait pas maigrir contrairement à l’idée reçue. On peut y perdre jusqu’à 1.5 litres de sueur. Mais elle est récupérée dès que l’on boit.

La peau retrouve son élasticité. Elle est tonifiée.

Les différentes phases procurent une sensation de bien-être et de légèreté. Le stress est évacué, tout comme la fatigue. Les muscles se relâchent ainsi que toutes les tensions.

Il est bénéfique donc en cas d’arthrose ou tout autre rhumatisme.

On retrouve du tonus.

Il est aussi bénéfique en ce qui concerne les affections dermatologiques comme le psoriasis.


Contre-indications



Le sauna est déconseillé pour les personnes atteintes de maladies cardio-vasculaires à cause de la vasodilatation des vaisseaux. Également pour les personnes souffrantes de troubles respiratoires ou d’hypertension (à éviter en cas de prise d’anti -hypertenseurs).

Bien évidemment, toute consommation d’alcool ou drogue est à proscrire.

Le sauna, qui est devenu une vraie mode dans les pays européens, est plutôt bien toléré en général mais il faut surveiller toute réaction désagréable ou inquiétante.

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 13:50

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Volubilis est une ville antique romaine située au Maroc sur les bords de Oued Khoumane, rivière de la banlieue de Meknès (Maroc), non loin de la ville sainte de Moulay Idriss Zerhoun où repose Idrîs Ier.

Le site date de l’époque pré-romaine vers l’an 40. Il s’agit en effet d’une cité romaine qui a été fondée entre la ville de Meknès et la ville (sainte) de Moulay Idriss Zerhoune, sur les berges de l’Oued Khoumane.

Son nom vient du latin « volubilis » signifiant « tournant ». Les Marocains l’appellent « Walili » (du nom de la fleur de liseron).


Histoire de la ville



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Elle était une cité de la Mauritanie au 1er siècle.

Lorsque le Roi mauritanien Ptolémée est assassiné (par Caligula, empereur romain), Volubilis s’allie aux Romains et l’Empereur Claude (vers 44) lui attribue le rôle de cité de défense et le statut de « municipe » romain (sujets indigènes mais droit romain applicable). Ses citoyens deviennent romains.

La ville se développe pour accueillir les nouveaux propriétaires fonciers.


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On y construit :

  • un forum,
  • des thermes publics,
  • des maisons,
  • un aqueduc qui apporte l’eau de source de la montagne vers les fontaines publiques et les demeures,
  • un arc de triomphe,
  • un temple.


La ville est cernée d’un rempart, de deux tours et de huit portes. C’est à cette époque-là qu’elle se développe le plus : les maisons se font plus richement décorées (mosaïques), on y installe des bains privés, des commerces…

Les fonctionnaires romains quittent la ville pour Tanger vers 285. Le déclin de la ville est annoncé.

L’aqueduc est délaissé, il n’est plus entretenu. A défaut d’eau, les habitants déménagent des parties hautes vers la rivière.

La ville décline au IIIème siècle sous la pression des berbères. Les maisons abandonnées sont utilisées comme outils de construction pour les nouvelles demeures et servent aussi de nécropoles.

En 429, les Vandales, venus d’Espagne mettent fin à la période romaine.

En 681, le Maghreb est conquis par les Musulmans, les Abbassides s’installent à Volubilis. En 789, Idris Ier s’y installe. La ville devient « Walila ».

Au IXème siècle, les Andalous chassés de Cordoue s’installent à leur tour toujours en bordure de l’Oued.

La ville aurait été occupée ainsi jusqu’au XIIème siècle.

 

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Aujourd’hui, il ne reste que 40 hectares de vestiges, fouillés à partir de 1915, sous le protectorat français. Certains monuments ont été restaurés. Ce qui a perms de découvrir des mosaïques (qui malheureusement ne sont pas protégés par les intempéries et les visiteurs), des bustes de bronze, d’identifier des huileries (pressoir à huile) et boulangeries.

En effet, la ville vivait des oliviers et du commerce de l’huile qu’ils procurent. Le site est entouré d’oliveraies et de champs.


La ville à l'heure actuelle


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Le site est aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO et attire de nombreux visiteurs.

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 18:51

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Meknès (arabe : مكناس Maknâs, marocain : M'knâs, berbère : Ameknas) est une des quatre grandes villes impériales du Maroc, chef lieu de région administrative dans le Nord du Pays, entre Fès et la capitale Rabat.


Histoire



La ville aurait été fondée au IVème siècle mais ce ne serait qu’au IXème siècle qu’une tribu berbère, les « Meknassa » (les combattants), d’où son nom, s’y ’installent près de l’Oued Boufekrane et de l’Oued Ouislane.

Elle devient ville militaire sous les Almoravides au XIème siècle. Diverses ethnies y trouvent refuge : les berbères du Sahara, les Zénètes, les Idrissides. La ville porte le nom de « Meknassata Az Aaïtoun, Meknès aux oliviers ».

Elle est détruite par les Almohades pour en construire une autre plus sécurisée et plus accueillante (mosquées, bains publics….).

Les Mérinides s’en emparent au XIVème siècle et y intègrent des écoles toujours existantes à l’heure actuelle.

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Le roi Moulay Ismail

La ville évolue sous les Wattasides et c’est sous le Roi Moulay Ismail (Alaouites, voir photo) que la ville connait une vraie prospérité. Il y installe la capitale du pays durant son règne de 1672 à 1727 et en fait la cité d’aujourd’hui : édifices et monuments, jardins, remparts, mosquées. C’est la « Ville aux cent minarets », la capitale impériale.

Sous la colonisation française (1912-1956), elle était le siège de la résidence du Maréchal Liautey. Meknès est surnommée alors le « Petit Paris » ou la « Versailles du Maroc ».


Géographie



Située sur le plateau de Saïs, entre les plaines, le Moyen Atlas et les collines pré-rifaines, la ville est à 500 m d’altitude, ce qui lui procure un climat agréable, continental entre 30° et 45° en saison chaude (été sec) et 0° et 7° en hiver. La ville jouit ainsi d’une position géographique idéale.

La ville compte près d’un million d’habitants entre l’agglomération même et sa banlieue. Les administrations sont concentrées en centre ville. Mais l’accès aux banlieues est rendu simple par ses nombreux moyens de transport (taxis, bus à 40 km à la ronde, train). Sa zone rurale en est ainsi améliorée.

La ville (médina) est aujourd’hui placée sous la protection de l’Unesco depuis 1996. La restauration des différents sites est toujours en cours.

La population compte des berbères et des rifains (population originaires du nord) aussi. Mais elle a tendance à se diversifier.


Tourisme



La ville possède de nombreux sites à visiter. Au fur et à mesure des migrations qu’elle connait, elle a vu apparaître des forteresses, de nouveaux quartiers, des mosquées.

La médina, noyau de la ville



La médina de Meknès s’est beaucoup développée à l’époque alaouite, sous le règne de Moulay Ismail. Il lui a donné un aspect militaire à l’intérieur comme à l’extérieur : forteresses et palais.

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Le quartier le plus populaire est l’ancienne médina, « Mdina Kdima ».

La place El Hdim



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La place en 1930

 

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La place aujourd'hui

 

À l’entrée de la médina, la place El Hdim est une place qui of fre aujourd’hui beaucoup d’animations, surtout le soir. Elle est devenue l’équivalent de la Place Jamaa El Fna de Marrakech.

Elle était à l’origine la place où étaient entreposés les matériaux de constructions et gravats des chantiers de la ville entrepris par Moulay Ismail. D’où son nom El Hdim qui signifie « démolition ».

La cité impériale ou Dar Kbira



Elle a été inaugurée en 1677 par le sultan et contenait 50 palais dont il ne reste que des ruines à cause du tremblement de terre de 1755.

Borj Belkari



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La tour, d’époque ismaïlienne, fait partie de la grande muraille de la ville. Elle abrite le musée de la poterie pré-rifaine et offre une jolie vue sur la médina, tout particulièrement sur le quartier juif (EL Mellah) et la place El Hdim.




Insitutions



Les écoles, ou « Médersas »



Médersa Filalia



Elle a été construite par Moulay Ismail en 1789.

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Médersa Bouanania



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La médersa Bou Inania, de construction hispano-mauresque (zelliges, plâtres, portes gravées), a été édifiée par Abou Al Hassan et terminée par son fils Abou Inan en 1345. Elle accueillait les étudiants à l’époque.


Les mausolées



Le Mausolée Moulay Ismail



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Le Mausolée Moulay Ismail où se trouve le tombeau du Roi Moulay Ismail. Construit par Ahmed Eddahbi en 1703 et restauré en 1960 sous le règne de Mohammed V.

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Le Mausolée Cheikh El Kamel



Le Mausolée Cheikh El Kamel qui abrite le tombreau de El Hadi Benaïssa, le fondateur de la confrérie des « Aïssaoua » a été construit par Sidi Mohammed Ben Abdellah en 1776.

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Les mosquées



La grande mosquée



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La grande mosquée construite au XIème siècle par les Almoravides est probablement la plus belle de la ville. Elle a 11 portes et 143 arcades.

Bibliothèque de la grande mosquée



Construite sous les Mérinides, elle recueillait divers manuscrits anciens qui sont aujourd’hui transférés au complexe culturel de la ville. Le bâtiment abritera bientôt une bibliothèque patrimoniale spécialisée.

La mosquée Nejjarine



Elle date du Xème siècle et est située au centre de la Médina.


Les palais



Le palais royal Ksar Al Mhencha



Construit au début du XVIIIème siècle, le Roi y séjournait. Il fait 400 mètres de long et 240 m de large. La place du Méchouar se situe juste devant le rempart.

Ksar Al Mansour



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Le palais (Ksar) Mansour, qui a été transformé en bazar, était au XIXème siècle une riche demeure bourgeoise. Sa porte est majestueuse.

Le palais Dar Al Baïda ou la Maison blanche



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Le palais a été construit par Sidi Mohammed Ben Abdallah au XIXème siècle (alaouite) a été transformé en académie militaire et école de formation d’officiers.

Le palais Dar Jamai



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Construit en 1882 par Moulay Al Hassan, le palais été au départ la résidence du vizir Abou Abdellah El Jamai. On y trouvait des boutiques (fondouk), un bain. Depuis 1958, le palais est un musée avec un jardin de type Riad.

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Le palais Dar EL Makhzen



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Il était le palais officiel de Moulay Ismail.

Le pavillon (ou salle) des ambassadeurs,
« Dar El Bachaouate », « Koubat Al Khayatine »



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Cette construction au toit pyramidal couvert de tuiles vertes a été construit au XVIIème siècle (1912-1913) par Moulay Ismail pour y recevoir les personnalités étrangères (pachas) de passage dans la ville jusqu’en 1969. Son nom de départ (Koubat AL Khayatine) est tiré de la corporation des tailleurs qui étaient installés autour du bâtiment.


Aujourd’hui, elle abrite le conservatoire de musique andalouse.


Les portes



Le sultan Moulay Ismail entoura la ville de nombreux remparts (40 km de long) et de 20 portes fortifiées.

Bab Berdaïne



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C’est la porte la plus au nord de la ville, elle est située sur les collines.

Bab Al Khmiss



Datant du XVIIème siècle, elle est une des portes les plus richement décorées (céramiques verte) et était la porte principale menant à la ville des jardins et au quartier juif. Appelée la « porte heureuse » ou la « porte du jeudi » du nom du marché qui s’y tenait tous les jeudis, elle porte l’inscription gravée suivante :

"Je suis la porte ouverte à tous les peuples qu'ils soient d'Occident ou d'Orient, je suis la porte heureuse semblable par ma gloire à la pleine lune dans le ciel j'ai été construite par Moulay Ismail, la fortune et le prospérité sont inscrites sur mon front, je suis entourée de bonheur".

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Bab El Mansour



Cette porte aux piliers en marbre blanc est située devant la place EL Hdim et est la dernière construction ordonnée par le Sultan Moulay Ismail et a pour particularité d’être construite par un chrétien converti à l’Islam et ses grandes colonnes proviennent du palais El Badi de Marrakech. À l’intérieur, on retrouve une galerie d’art.

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Les greniers et écuries historiques



Les silos Souani ou Hri Souani



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Le monument date du début XVIIIème et est probablement l’un des plus visités de la ville.

Equipé d’une salle centrale (26.30m de long X 10.70m de large X 9m de hauteur) et d’une série de petites salles plus petites, de puits et de norias (moulins), le lieu servait de lieu de stockage des denrées alimentaires (grenier). Les puits alimentaient le bâtiment aussi bien que le bassin.

Le bassin de l’Agdal ou Serij Swani



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Le bassin Agdal (début XVIIIème siècle) est un bassin de réserve d’eau de 4 hectares (149m X 319m X 3.50m de profondeur). Il irriguait les jardins du palais royal et il constitue une réserve d’eau pour la vile.

Le Haras



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Il a été crée en 1914 comme bâtiment militaire et est devenu un centre d’élevage de chevaux. Il a une capacité de 1200 chevaux sur une superficie de 67 hectares.

La prison Cara



Construite par un architecte, prisonnier portugais, Cara. Ce dernier avait reçu la promesse d’être libéré s’il parvenait à construire une prison d’une capacité de 40 000 détenus.

Il s’agit d’un vaste souterrain situé à l’intérieur de la ville, composé de trois salles. Par la suite, elle a été utilisée comme silos à grains.

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 18:42
Sommaire
  1. Les vertiges 
    1. Définition
    2. Origines du trouble
      1. 1* Le grand vertige rotatoire
      2. 2* Le vertige paroxystique (évoluant par crises)
      3. 3* Les vertiges provoqués par des mouvements de la tête
    3. Consultation
    4. Traitements et solutions



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Définition



Le vertige est une sensation de perte de l’équilibre. La tête tourne et cette sensation de rotation (du corps et de l’espace) donne ainsi des nausées.

Fréquents et divers, les vertiges sont le plus souvent bénins mais doivent amener à consulter dans les cas/symptômes suivants :
- Tête qui tourne
- Nausées
- Bourdonnements d’oreilles
- Evanouissement
- Incapacité à marcher.

Il faudra cependant distinguer les vrais vertiges des sensations de déséquilibre suite à une peur ou à une angoisse.

Le mal des transports est une des causes les plus connues des vertiges. La circulation sanguine aussi :
- Hypertension
- Hypotension
- Troubles cardiaques
- Certains traitements médicamenteux (intoxication).

Une otite peut en être la cause. En effet, une oreille infectée peut causer des troubles de l’orientation. Idem pour une inflammation du nerf (neuronite) ou un traumatisme de l’oreille interne.

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Origines du trouble



C’est l’oreille interne, le siège de l’équilibre, qui semble le plus souvent à l’origine du trouble.

L’oreille interne est remplie d’un liquide où se déplacent des otolithes (petits cristaux) qui donnent les informations au cerveau sur les mouvements de tête qui sont effectués.

Le cerveau nécessite alors trois types d’informations pour garder le corps en équilibre dans l’espace :
- Les informations concernant la position du corps dans l’espace qui est fournit par les muscles.
- Celles de la position de la tête, fournies par la vue.
- Et les informations concernant les mouvements de tête fournies par l’oreille interne.

Lorsqu’une de ces informations fait défaut, le cerveau reçoit une information de déplacement qui est faussée. C‘est le vertige.

Donc la vision normalement stable, suite à un mouvement déclenche un nystagmus (une oscillation des yeux) qui ajoutée à un mouvement du corps, déclenche le vertige.

Il y a deux grands types de vertiges :

- Les vertiges centraux. Dans ce cas là, l’origine du trouble est le cervelet.
- Les vertiges périphériques. Ici, les organes responsables sont l’oreille interne et le nerf vestibulaire.

Mais on distingue réellement pour le traitement trois types de vertiges :

1* Le grand vertige rotatoire



- Avec une atteinte auditive

Dû généralement à une otite, à un choc (fracture du rocher : fracture à la base du crâne d’une partie de l’os temporal) ou accident de plongée par exemple, ce vertige diminue avec le temps.

- Sans atteinte auditive

Dû à une inflammation du nerf vestibulaire (virus), à une sclérose en plaque, au syndrome de Wallenberg (syndrome neurologique lié à un défaut de la vascularisation du cerveau). Le vertige dure plus longtemps (des jours à plusieurs semaines).

2* Le vertige paroxystique (évoluant par crises)



- Avec atteinte auditive :

Il est dû à la maladie de Ménière (Le syndrome de Meunière est une maladie chronique qui évolue par périodes de crises de sifflements, bourdonnements d’oreilles (acouphènes) et de rémissions) ou à une tumeur touchant le nerf vestibulaire. S’y ajoutent des bourdonnements d'oreilles.

- Sans atteinte auditive :

La cause la plus fréquente est la sclérose en plaques.

3* Les vertiges provoqués par des mouvements de la tête



Ce vertige est bénin et de courte durée. Il est dû à un mouvement de rotation brusque de la tête, à une hypotension orthostatique, à des troubles de la vascularisation des nerfs vestibulaires ou à une malformation vertébrale.


Consultation



Le médecin doit effectuer un examen neurologique complet pour détecter l’origine des vertiges et y trouver une solution rapide.

Il peut demander un scanner, une IRM qui permettront de préciser une fracture du rocher ou une tumeur.


Traitements et solutions



Suivant le diagnostic, le médecin prescrira soit :
- du repos et un isolement dans le noir,
- des antivertigineux par voie intraveineuse pour un effet plus rapide,
- des anxiolytiques,
- des vasodilatateurs.
- Ou un traitement chirurgical pour traiter une facture.

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