Le Zincum Valerianicum est un remède homéopathique. Il s’agit d’un des principes actifs de certains médicaments fabriqués pour calmer l’anxiété. Mais cette molécule est généralement utilisée pour calmer le syndrome des jambes sans repos.
Le Zincum Valerianicum est une molécule que l’on retrouve dans trois remèdes homéopathiques. Il rentre dans la composition du :
- «Cocculus complexe n°73 Lehning»: utilisé traditionnellement en gastro-entérohépatologie en prévention du mal des transports.
- «Tarentula complex n°71 Lehning» : utilisé dans le traitement de l’anxiété et des troubles du sommeil.
- «Nervopax» : qui calme les douleurs digestives dues au stress. La molécule est efficace dans le cadre neurologique : en cas d’insomnie, de maux de tête, de névralgies faciales et des ovaires. Il est souvent indiqué comme remède homéopathique aux jambes lourdes.
Définition
Il s’agit d’un trouble neurologique (décrit par un neurologue suédois, Karl-Axel Ekbom) qui a pour conséquence de laisser les jambes sans repos. On parle d’impatience dans les jambes, d’impatiences nocturnes ou de syndrome d'Ekbom. Cet état survient surtout dans les moments de détente (sensations de fourmis ou picotements). La personne touchée par ce syndrome, pour soulager ses symptômes, se voit dans l'obligation de lever ou de marcher. Il en résulte fatigue et somnolence le jour et insomnie la nuit. La qualité de vie est alors modifiée. C’est le manque de dopamine dans le cerveau et la moelle épinière qui serait à l’origine du problème neurologique mais les autres causes possibles sont nombreuses : prédisposition héréditaire, carence en fer ou acide folique (vitamine B9) ou la caféine.
Syndrome des jambes sans repos et remède
Il y a des moyens efficaces pour soulager les symptômes de la maladie ou les diminuer. Une alimentation équilibrée comblerait les besoins du corps. Diminuer sa consommation d’alcool, tabac et de caféine aussi ne peut être que bénéfique ainsi que la pratique d’exercices physiques. Mais la meilleure des solutions est la gestion du stress, et là, diverses solutions peuvent être envisagées : acuponcture, yoga, méditation mais aussi si les symptômes sont douloureux, des sédatifs (comme le valium) ou analgésiques narcotiques (comme l’oxycodone).